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Christoblog

Articles avec #emily atef

Plus que jamais

Le thème de ce film n'est pas très original : l'annonce d'une maladie incurable qui touche Hélène (Vicky Krieps) va mettre à mal le couple qu'elle forme avec Mathieu (Gaspard Ulliel).

Sur cette base pas très marrante, Emily Atef réussit un film qui parvient à être souvent lumineux, par la grâce d'une échappée d'Hélène dans les fjords norvégiens, où elle rejoint un vieux monsieur lui-même gravement malade.

Beaucoup de sensibilité dans ce joli film, dont la qualité repose principalement sur la finesse de jeu des deux acteurs/trices principaux qui excellent tous les deux à explorer toute la palette des sentiments et des sensations : colère, amour, sensibilité, vertige métaphysique, jalousie, incompréhension, tristesse ...

La limpidité de la mise en scène et la lumière norvégienne confèrent à Plus que jamais une beauté diaphane qui rend le film diablement attachant. Le fait que la prestation de Gaspard Ulliel soit sa dernière apparition au cinéma ajoute à cette élégie un parfum triste et mélancolique.

A découvrir.

Emily Atef sur Christoblog : 3 jours à Quiberon - 2018 (**)      

 

3e

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3 jours à Quiberon

Passé relativement inaperçu en France à sa sortie en juin 2018, ce film allemand est intéressant à plus d'un titre.

D'un point de vue de l'histoire du cinéma, il a d'abord le mérite de remettre en lumière la destinée tragique de Romy Schneider, dont les jeunes générations ne mesurent certainement pas aujourd'hui la puissance du sex-appeal.

L'actrice Marie Baumer fournit une prestation absolument extraordinaire. Elle incarne avec une véracité proprement incroyable son personnage : c'est bien simple, elle semble être plus Romy que Romy elle-même.

3 jours à Quiberon est également intéressant de par son dispositif : un quasi huis-clos entre un journaliste, un photographe, l'actrice et une de ses amies, pendant 3 jours. Les relations entre les quatre personnages évoluent, s'enrichissent et se complètent. 

Le noir et blanc vaporeux, les cigarettes que les personnages allument sans cesse, l'aspect délicieusement vintage des costumes et des meubles : tout concourt à nous faire plonger dans une torpeur cotonneuse et agréable, à peine troublée par le caractère résolument tragique de la dépression que traverse alors l'actrice.

 

2e

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