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Christoblog

Oppenheimer

Je ne suis pas toujours tendre avec Christopher Nolan, à qui je reproche, pour faire simple, de mettre son extraordinaire virtuosité de réalisateur au service de scénarios inutilement complexes.

Mais ici, il me faut bien admettre que mes reproches habituels ne tiennent pas. 

D'abord parce que l'histoire racontée est elle-même compliquée, et que Nolan parvient finalement assez bien à en rendre compte dans ses subtilités scientifiques (la physique à ce niveau-là, ce n'est quand même pas de la tarte) et ses circonvolutions politiques et diplomatiques (les innombrables personnages secondaires sont très bien dessinés).

Peut-être pourrait on à la limite discuter la nécessité d'avoir mis en place ses deux trames narratives distinctes et leurs caractéristiques un peu apprêtées (noir et blanc / couleurs, "fission"/"fusion"), mais en ce qui me concerne, j'ai trouvé l'idée intéressante : elle donne une épaisseur temporelle supplémentaire à l'épopée scientifique qui nous est contée.

Le deuxième aspect satisfaisant du film est que les délires visuels habituels du Britannique sont ici d'une part plutôt mesurés, et d'autre part mis au service du propos du film, ce qui n'est pas toujours le cas. Il n'est pas inconvenant que la pyrotechnie typiquement nolanienne de certains plans servent à illustrer les prodiges de la physique sub-atomique.

Oppenheimer est une oeuvre dense, complexe et riche en thèmes de nature différente (intime, politique, scientifique, métaphysique). Nolan parvient avec ce film à tenir en haleine son spectateur pendant trois heures autour d'un thème a priori peu avenant : c'est un exploit. Il est servi pour cela par une direction artistique proche de la perfection (la reconstitution de Los Alamos est fantastique) et un casting éblouissant dans lequel Cylian Murphy propose une composition solide qui lui a valu l'Oscar qu'il recherchait. 

Pour moi, le grand oeuvre de Christophe Nolan.

 

4e

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Borgo

Belle réussite que ce nouveau film de Stéphane Demoustier, qui confirme de film en film une belle finesse d'écriture et de véritables qualités de réalisateur.

Borgo est un polar carcéral tout à fait prenant, dans lequel la réalité corse explose à chaque plan (notamment les relations qui semblent relier directement ou indirectement tous les habitants) et qui est construit sur une idée scénaristique pas forcément originale, mais qui fait ici sont petit effet. Je n'en révélerai évidemment pas la teneur.

Hafsia Herzi, décidément une des meilleures actrices française actuelle, est une nouvelle fois renversante. Opaque et décidée, elle maintient une sorte d'ambiguïté tout au long du film, qui sert admirablement l'intrigue, et fait du personnage de Melissa une sorte de soeur spirituelle du personnage qu'elle interprétait dans Le ravissement.

Le réalisme du film (la prison bien sûr, mais aussi le HLM, le cabanon de plage) est saisissant et rend l'expérience particulièrement immersive.

On est tenu en haleine jusqu'au derniers plans, ce qui n'est pas si courant dans le cinéma français. 

Un formidable thriller.

Stéphane Demoustier sur Christoblog : La fille au bracelet - 2020 (***)

 

3e

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Il reste encore demain

Il y a un aspect magique dans le cinéma : celui qui permet à un improbable mélange (esthétique kitsch, trame à suspense, mise en scène à effets, mélange de styles musicaux) d'attirer plus de cinq millions de spectateurs en Italie, pour un film d'époque en noir et blanc, qui dure pratiquement deux heures.

Difficle de justifier d'un strict point de vue critique un tel engouement. Il reste encore demain n'est en effet pas un grand film d'un point de vue mise en scène. Paola Cortellesi y accumule en effet les choix à risque : esthétique d'Amélie Poulain au sortir de la guerre, travellings tape à l'oeil, choix osé de théatralisation pour certaines scènes (la violence du mari envers sa femme chorégraphiée comme une danse). 

La réalisatrice (qui est aussi l'actrice principale) flirte donc en permanence avec le mauvais goût, sans vraiment y tomber. Ce qui sauve sa narration tient à mon sens dans deux éléments. Le premier est l'intrication de thématiques diverses, toutes riches et qui entrent subtilement en résonance, donnant une véritable épaisseur au film (l'histoire italienne, les différences de classe, le féminisme, le machisme atavique, les conflits entres générations, les relations familiales, la politique, l'amour).

Le second élément qui emporte tout, c'est l'énergie communicative qui se dégage du film. Les premières scènes en sont un magnifique exemple : la première journée de Delia est haletante, menée tambour battant par un découpage survitaminé et une bande-son entraînante. Il y a dans ce film un plaisir de filmer et de jouer qui est communicatif et qui me semble être la caractéristique de ce qu'on peut trouver de meilleur dans l'art cinématographique : la volonté d'entraîner le spectateur dans une histoire, coûte que coûte.

A découvrir !

 

3e

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En route pour le Festival de Cannes 2024

Du 14 au 25 mai 2024, vous pourrez suivre le Festival de Cannes en direct sur Christoblog, avec un résumé tous les soirs de mes aventures sur la Croisette, à suivre en lisant Mon journal de Cannes.

Pour mes avis immédiats à la sortie de chaque projection, vous pouvez me suivre sur Facebook ou Twitter, comme plus de 800 fidèles. 

Vous pouvez aussi vous abonner à la newsletter de Christoblog, là, à droite de l'article, en inscrivant votre adresse mail dans la case "Saisissez votre email ici". 

Si vous allez à Cannes pour la première fois, ces articles pourraient vous intéresser :

 

Mon avis sur les différentes sélections 2024 : 

Compétition 

Cette année, la compétition comprend 22 films, soit un de plus que ces deux dernières années. On peut distinguer dans la sélection les cinéastes qui ont déjà eu au moins une Palme d'Or, moins nombreux que d'habitude (Coppola - Megalopolis, Audiard - Emilia Perez), ceux qui sans avoir reçu la récompense suprême ont très souvent participé (Cronenberg - The shrouds, Jia Zhang-Ke - Caught by the tides, Andrea Arnold - Bird), ceux qui ont déjà été en compétition au moins une fois (Abbasi - The apprentice, Aïnouz - Motel destino, Baker - Anora, Hazanavicius avec un film d'animation - La plus précieuse des marchandises, Honoré - Marcello mio, Lanthimos - Kinds of kindness, Schrader - Oh Canada, Serebrinnikov - Limonov the ballad, Sorrentino - Parthenope), et enfin ceux qui apparaisse en compétition pour la première fois.

Parmi ces derniers, l'Iranien Mohammad Rasoulov, en délicatesse avec le régime, monte si je puis dire en Ligue 1 avec The seed of the sacred fig, puisque beaucoup de ces films avaient été présenté à Un certain regard (dont le magnifique Au revoir). On attendra aussi avec beaucoup d'impatience de voir les débuts à ce niveau de Gilles Lellouche et son Amour ouf, mégaproduction française avec Adèle Exrachopoulos et François Civil.

4 femmes seulement parmi les 22 cinéastes retenus : outre Andrea Arnold, la jeune Payal Kapadia permet le grand retour de l'Inde en compétition (All we imagine as light), et la France sera représentée par Coralie Fargeat avec un film de body horror américain (The substance) et Agathe Riedinger, sorte de "Dardenne marseillaise" comme l'a présenté Thierry Frémaux, avec Diamant brut.

Enfin, le Portugal fait aussi son grand retour en compétition avec le très attendu Grand tour de Miguel Gomes, ainsi que la Roumanie avec Emanuel Parvu (Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde) et la Norvège avec Magnus Von Horn qui présentera un film en noir et blanc (La jeune femme à l'aiguille), comme celui de Gomes.

Cannes Premières

Avant 2020, les "refoulés" de la compétition se retrouvaient à Un certain regard, ou à la Quinzaine. En 2021, Thierry Frémaux leur a offert une nouvelle section qui est reconduite cette année, dans la salle Debussy, habituellement réservée à Un certain regard. On retrouvera ici un casting dont Venise ou Berlin se délecteraient : Nabil Ayouch, Leos Carax, Alain Guiraudie, les frères Larrieu et Rithy Panh, entre autres.

Un certain regard

Cette sélection se recentre sur son objectif initial, comme ces trois dernières années : faire découvrir des oeuvres originales et exigeantes. Peu de noms connus par conséquent. Pour ma part je guetterai avec attention le nouveau film de l'Islandais Runar Runarsson (When the light breaks) qui devait être très proche de la compétition, et la nouvelle fiction du formidable documentariste Roberto Minervini (Les damnés).

A noter aussi dans cette section un film d'animation, Flow, du prodige letton Gints Zilbalodis. Trois actrices présenteront dans cette section leur premier film : Laetitia Dosch (Le procès du chien), Ariane Labed (September says) et Céline Salette (Niki)

Autres séances de l'officielle

Dans le cadre des séances spéciales, séances de minuit et autres projections inclassables, on trouve cette année du très lourd, que ce soit en matière de cinéma d'auteur (Dupieux, Guy Maddin, Claire Simon, Desplechin) ou de fun (George Miller, Kevin Costner, Le comte de Monte-Cristo). 

Quinzaine des cinéastes

Julien Rejl continue de renouveller complètement le casting de la Quinzaine pour sa deuxième année, en affichant clairement sa volonté d'éviter les "poids lourds recalés de l'officielle".

Cap sur l'aventure, donc, avec une ligne éditoriale radicale orientée vers le cinéma expérimental, queer et imprévisible.Pas beaucoup de grands noms, mais comme l'année dernière un tropisme net pour le ciné indépendant américain (pas moins de cinq films !).

Quelques réalisateurs renommés tout de même : Ma vie ma gueule, le film posthume de Sophie Fillières en ouverture (moment d'émotion à prévoir pour Agnès Jaoui), ceux de Thierry de Peretti (toujours en Corse) et de Patricia Mazuy (avec Isabelle Huppert et Hafsia Herzi).

Côté espagnol, j'essaierai de voir The other way around, de l'excellent Jonas Trueba, que beaucoup attendait en sélection officielle.

Comme en 2023, c'est sur le papier la sélection qui m'attire le moins.

 

Semaine de la critique

On a toujours plaisir à fréquenter la Semaine, qui ces dernières années a fait de très belles découvertes (Aftersun, Le ravissement, Inchallach un fils).

On se promènera donc cette année du Brésil à l'Egypte, de Taïwann en Argentine et aussi beaucoup en ... France et en Belgique.

Parmi les séances les plus décalées de la quinzaine canoise on peut parier un ticket sur Les reines du drame, d'Alexis Langlois, "comédie musicale lesbienne populaire", avec en guest star Bilal Hassani et Asia Argento.

Le film d'ouverture, un thriller psychologique de Jonathan Millet (Les fantômes) est aussi très prometteur sur le papier. Le film de clôture est un body horror au féminin (sujet décidément à la mode) qui se passe en Camargue, avec l'actrice Oulaya Amamra : Animale.

 

ACID

Dans la petite dernière des sélections cannoises, peu de noms connus, mais beaucoup tenteront d'accéder aux séances de projection du dernier film de l'excellent Guillaume Brac, Ce n'est qu'un au revoir.

Le reste de la sélection nous propose comme d'habitude un beau tour du monde : Inde, Colombie, Grèce, Argentine, USA et Marseille.

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Civil war

Rien de véritablement nouveau dans le nouveau film à grand spectacle d'Alex Garland : on y voit des scènes de guerre très réalistes, une troupe de journalistes et photographes de guerre prenant des risques insensés pour obtenir LA bonne photo ou LA bonne interview, et on suit enfin l'apprentissage sur le terrain d'une apprentie photographe.

C'est le cadre dans lequel se déroule le film qui en fait son principal intérêt : les USA en proie à une guerre civile dont on ne comprend à aucun moment les enjeux, des groupes militaires indistincts, un président acculé et impuissant, une atmosphère de déréliction qui se superpose aux images que nous avons habituellement de l'Amérique. Une atmosphère assez proche de celle de The walking dead, dans laquelle l'homme serait un zombie pour l'homme.

Cette production assez originale (la plus grosse du petit studio US qui monte, A24) insinue en creux une question qui taraude le film du début à la fin de façon souterraine : mais qu'est ce donc vraiment qu'être Américain ?

Associé à une direction artistique impressionnante de réalisme et au sens de la mise en scène du réalisateur britannique, cette ligne directrice est finalement agréable et donne un grand spectacle pas très original mais élégant, qui se laisse regarder avec plaisir.

Accessoirement, le casting est très bien aussi : Kirsten Dunst comme d'habitude convaincante, la jeune Cailee Spaeny fraîche à souhait et Wagner Moura spectaculairement musculeux.

Rien n'est vraiment neuf dans Civil war, mais tout y est plaisant. 

 

2e

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Le mal n'existe pas

Dieu sait si j'aime le cinéma d'auteur en général, le cinema japonais en particulier, et enfin celui d'Hamaguchi. C'est bien simple, j'aurais pour ma part donné la Palme d'or en 2021 à Drive my car, un véritable chef d'oeuvre.

Tout cela pour dire que je ne comprends pas l'engouement de la critique pour ce film, à mon avis le moins bon de son auteur, une oeuvre mineure, incomplète et approximative.

Peut-être est-ce parce que sa conception résulte d'une construction autour d'une musique (oeuvre de Eiko Ishibashi) et non d'un scénario que le résultat paraît si peu maîtrisé : on ne comprend pas ce que le film veut dire, au-delà de la gentillette fable écologique (les locaux sont sympas, les promoteurs de la capitale sont des idiots).

La fin du film est catastrophique. En cinq minutes, Hamaguchi parvient à ruiner son oeuvre en nous balançant une suite de plans sans queue ni tête, desquels il est strictement impossible de tirer une interprétation qui tient la route.

Il y a pourtant dans le film par éclair des manifestations sensibles du génie de son réalisateur : la scène d'ouverture magistrale, celle de la voiture dans laquelle on retrouve les talents de dialoguiste d'Hamaguchi, et plus globalement une photographie qui frôle souvent la perfection.

Pour le reste, mes sentiments durant le film ont oscillé entre l'ennui, l'attente, la perplexité, et finalement la déception.

Ryusuke Hamaguchi sur Christoblog : Passion - 2008 (***) / Senses - 2018 (***) / Asako I&II - 2019 (**) / Drive my car - 2021 (****) / Contes du hasard et autres fantaisies - 2021 (***)`

 

2e

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Goutte d'or

Rattrapage 2023 sur Canal+

On retrouve dans Goutte d'or les qualités profondément originales qui faisaient toute la valeur de Ni le ciel ni la terre : une réalité prise sur le vif (comme rarement on la voit dans un film de fiction) associée à un sentiment presque évanescent de fantastique, comme si celui-ci existait larvé dans le moindre détail du quotidien. 

Karim Leklou excelle dans le rôle de ce voyant arnaqueur sévissant dans le quartier parisien de la Goutte d'or, qui se voit contre son gré embarqué dans un voyage nocturne à la fois onirique, dramatique et profondément ancré dans la réalité du nord-est parisien.

J'ai été pour ma part profondément séduit par la variété des rencontres proposées, et par la sourde poésie qui émane du regard halluciné de Karim Leklou, surpris par l'irruption dans sa vie d'un surnaturel qu'il singeait jusqu'alors avec brio.

Un beau voyage.

Clément Cogitore sur Christoblog : Ni le ciel ni  la terre - 2015 (****)

 

4e

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Le vieil homme et l'enfant

Rien de bien original dans ce film islandais, qui semble de prime abord brasser des éléments vus et revus dans de multiples films : la rencontre de deux solitudes, l'arrachement à la terre ancestrale et la confrontation entre la vie en pleine nature et la ville.

La réalisatrice Ninna Pálmadóttir filme sagement l'histoire écrite par son compatriote Runar Runarsson (Sparrows, Echo) de façon sensible, mais disons-le, assez plan-plan. L'évènement principal du film, qui survient dans sa seconde partie, est un peu téléphoné, mais ses conséquences donnent lieu à des scènes habilement écrites et joliment filmées.

Comme le film est très court (1h14, un plaisir !), on n'a pas le temps de s'ennuyer, et j'ai finalement apprécié ce conte moral à l'ambiance délicieusement islandaise (les paysages autour de la ferme sont formidables). Dernier point : le visage de l'acteur Thröstur Leó Gunnarsson est en soi un paysage, magnifique à explorer.

Un petit shoot de plaisir nordique pour ceux qui apprécient les ambiances septentrionales.

 

2e

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Concours Sky Dome 2123 : gagnez 3x2 places

l'occasion de sa sortie, je vous propose de gagner 3x2 places pour découvrir le film d'animation Sky Dome 2123, présenté dans de nombreux festivals, dont Berlin et Annecy, et qui sort le 24 avril.

Pour ce faire :

- répondez à la question suivante : de quelle nationalité sont les deux réalisateur/trice, Tibor Bánóczki et Sarolta Szabó  ?
- joignez votre adresse postale
- envoyez moi le tout par ici avant le 17 avril 20h
 

Un tirage au sort départagera les gagnants. Vous recevrez ensuite les places envoyé par le distributeur. NB : un des trois lots sera attribué par tirage au sort à un participant ayant aimé ma page FB ou mon compte Twitter ou s'étant abonné à la Newsletter du blog (n'oubliez pas pour participer à ce tirage au sort spécial de me donner votre pseudo dans votre réponse, pour que je fasse le lien)

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Black flies

Une étrange malédiction semble frapper Sean Penn à Cannes.

Ces dernières années, à chaque fois que l'acteur américain figure dans un film en compétition, celui-ci s'avère le plus mauvais de la sélection : c'était le cas pour le calamiteux The last face en 2016, puis pour le très médiocre Flag Day en 2021 et enfin pour Black flies en 2023.

Le propos du film est simple, voire simpliste : filmer deux ambulanciers dans l'exercice de leur fonction, en ne négligeant aucun effet gore et en noyant le tout dans un déluge de liquides corporels en tous genres.

Pour assaisonner ce plat rudimentaire, le réalisateur Jean-Stéphane Sauvaire l'enrobe d'une bande-son horripilante, qui surligne maladroitement ce qu'on voit à l'écran : des sons stridents (et trop forts) pour les situations stressantes, des violons pour les séquences faisant appel aux émotions... 

Je n'ai jamais été happé par le propos du film, comme cela a pu être le cas pour d'autres films mettant en scène la profession d'ambulancier / urgentiste : je pense notamment au très bon Arythmie de Boris Khlebnikov. 

Mais le pire nous attend à la toute fin du film, qui se termine dans une suite de halos rouges enrobant un mélodrame mielleux, d'une vulgarité crasse.

Sauvaire insauvable, donc.

 

1e

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