Love exposure
Les dimanches pluvieux de janvier étant propices au visionnage de DVD, je me suis enfin décidé à regarder l'OVNI azimuté de Sono Sion.
Pour résumer, disons qu'il y est question d'une grande histoire d'amour, et qu'on y croise : une secte qui s'appelle l'Eglise Zéro, un prêtre défroqué qui châtie son fils, un jeune garçon qui photographie sous les jupes des filles puis est obligé de travailler dans le porno, une cérémonie de hara-kiri d'une jeune fille en blanc qui aime les oiseaux verts, des quiproquos sur le travestissement et l'identité sexuelle, un asile psychiatrique, et mille autres choses.
C'est vif, chatoyant, d'une absolue hétérogénéité de style, tout à tour mélo larmoyant, film de sabre cheap, romance érotique, film de kung-fu speedé. Ca dure 3h et 57 minutes, et ça ne ressemble à rien de connu.
Love exposure est plutôt plaisant, à condition de se laisser emporter par son flow à la fois délirant et mélodramatique, un peu comme il faut se laisser prendre par la folie d'un Bollywood.