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Articles avec #michael douglas

Ma vie avec Liberace

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Parfois, je suis fier d'être français. C'est rare.

En voyant Michael Douglas et Matt Damon présenter dans le plus grand festival de Cinéma du monde le dernier Film de Steven Soderbergh, alors qu'aux USA personne n'a jugé bon de le considérer comme tel et de le sortir en salle (c'est la chaîne de télé HBO qui l'a diffusé), j'ai joui d'habiter le pays le plus cinéphile du monde.

Bon. Le film est un plaisir gourmand. Classique sans être ennuyeux, instructif sans être didactique, Ma vie avec Liberace se savoure comme un énorme pot de fraises Tagada.

Michael Douglas est exceptionnel (je lui aurais donné le prix d'interprétation à Cannes), les décors et costumes sont ébouriffants et la réalisation de Soderbergh classieuse.

Si l'on décape l'aspect too much de Liberace, l'histoire racontée (n')est finalement (que) une belle histoire d'amour : passion / indifférence / rupture. L'environnement de showbiz queer ajoute au film une touche d'exotisme à la fois intrigante, et parfois glaçante. La folie qui envahit subrepticement le personnage principal (faire en sorte que ses amants lui ressemblent) est fascinante.

L'interprétation de Scott par Matt Damon, bien qu'intéressante, m'a paru un poil empesée, empêchant l'émotion de prendre complètement son envol. Le passage du temps et l'irruption du SIDA est par contre particulièrement bien évoqué, et donne à la fin du film un caractère de sourde et touchante nostalgie.

Ma vie avec Liberace est un film hautement recommandable et parfaitement délicieux.

 

3e

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The game

Film de jeunesse de David Fincher, The game n'a pas le caractère sulfureux de Fight Club, ni l'ambition artistique du très beau Zodiac.

L'idée de départ du film est la suivante. Un homme (Sean Penn) offre comme cadeau d'anniversaire à son frère (Michael Douglas) une participation à un jeu grandeur nature dont le joueur ne connait pas les règles et qui doit l'amener à se surpasser lui-même au gré des aventures qu'il va vivre.

Ce pitch excitant donne une première partie de film très réussie dans laquelle la mise en scène épurée de David Fincher fait merveille. La prestation de Michael Douglas en businessman impitoyable est très convaincante.

Les péripéties s'accumulant, le suspense faiblit quelque peu. Le rôle manipulateur de Christine apparaît en effet très rapidement. Les ficelles sont un peu grosses et on se doute un peu (beaucoup) de la fin à partir de l'épisode mexicain, car à ce moment-là il devient évident que Van Orton n'est pas la cible de tueurs. Ainsi, dans la dernière partie, la scène du toit n'est que très prévisible.

Le twist final de la chute essaye de faire rebondir une dernière fois l'intrigue, malheureusement en l'entraînant dans l'invraisemblance la plus totale.

Une bonne réalisation et un moment pas déplaisant, malgré une intrigue claudiquante qui n'atteint pas, et de loin, la perfection millimétrique de celle structurant Fight Club.

 

2e

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